6 Août 2003

Les corrections, gages de précision

Les ondes radio émises et reçues traversent un milieu qui n’est pas vide : lors du passage dans l’atmosphère, certains éléments peuvent ralentir la propagation et fausser les mesures.

C’est le cas des électrons, très abondants vers 400 km d’altitude, de l’air sec de l’atmosphère et de la vapeur d’eau, qui peuvent provoquer des erreurs allant de quelques centimètres à plus de 2 m.

Compte tenu de l'extrême précision recherchée, les éléments perturbateurs doivent être identifiés afin de déduire les corrections à apporter. Des instruments sont spécifiquement étudiés et embarqués pour mesurer ces paramètres physiques. Au final, la distance entre le satellite et l'océan est estimée avec une précision de 2 cm.

Par ailleurs, l'objectif est d'obtenir des mesures précises du niveau des mers par rapport au référentiel terrestre, donc indépendantes du satellite. Il est ainsi nécessaire de connaître précisément sa position sur son orbite.

C'est le rôle des appareils d'orbitographie embarqués, qui s'appuient par exemple sur un réseau de balises au sol et des modèles de trajectoire. Couplés avec des instruments de localisation de type GPS, ils permettent de déduire très précisément la position du satellite par rapport à la Terre : altitude, longitude, latitude et orientation.

Les instruments destinés à corriger les mesures altimétriques sur le satellite JASON-1. Crédits : CNES
Les instruments destinés à corriger les mesures altimétriques sur le satellite JASON-1. Crédits : CNES

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