6 Janvier 2004

Comment ça marche... l'altimétrie ?

L’observation des océans a certainement débuté avec le premier navire à prendre le large. D’abord par soucis d’efficacité en matière de commerce. Puis, l’exploration amenant autant de questions que de réponses, l’étude des océans est devenue une discipline scientifique.
Crédits : NOAA
Crédits : NOAA

A la base de l'océanographie moderne, les données obtenues in situ pendant des siècles ont notamment permis de se rendre compte de la complexité des phénomènes océaniques, et servi à inventer de nouveaux instruments de mesures.

Les outils spatiaux en font partie. De nombreux instruments ont été embarqués à bord des satellites, mais ce sont surtout les missions altimétriques qui ont révolutionné la vision des océans.
Basé sur une technique de mesure d'altitude, le satellite altimétrique récolte aujourd'hui plus de données sur la circulation océanique en 10 jours qu'il n'en avait été emmagasiné pendant plusieurs siècles par bateaux.


Plus de données et plus de précision : aussi paradoxal que cela puisse sembler, un altimètre détecte un creux de quelques centimètres à l'échelle d'un océan...

Le saviez-vous ?
La planète Terre bien mal nommée…
Quelques chiffres sur les océans :
  • Surface totale : 360 millions de km2, soit 71 % de la planète (700 fois la surface de la France)
  • Masse totale : 1,4 milliards de milliards de tonnes, soit 300 fois la masse de l'atmosphère
  • Profondeur moyenne : 3 800 m (11 000 m au maximum, alors que l'Everest n'atteint pas 9 000 m)
  • Températures : de - 4°C (régions polaires) à +30°C (régions tropicales)
  • Age : 4,5 milliards d'années
  • Vitesse d’écoulement des courants : 1 mm/s à 1 m/s

Mise à jour : janvier 2004

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